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Ces saisonniers qui ont fait dix-huit heures de route pour venir récolter nos fraises malgré le coronavirus

Le risque pénurie de main-d’oeuvre agricole que l’on craignait en début de pandémie semble pour l’heure écarté. Mais les saisonniers portugais ou polonais n’ont pas ménagé leur peine pour rallier le Valais en pleine crise du coronavirus et participer ainsi au bon lancement de la saison des fraises. Démonstration à Riddes chez Philfruits.

12 mai 2020, 18:10
Les saisonniers ont enfin pu revenir en Valais pour la cueillette des fraises. Le patron de Philfruits SA , Philippe Dorsaz - entouré de Rosa Carmeiro venue du Portugal et du Polonais Kristof Scibor Boguilaw - s'en réjouit.

Plus de dix-huit heures de car pour parcourir les 1670 kilomètres qui séparent son foyer portugais de Valpaços des terres agricoles riddanes. Pour la 5e année consécutive, Rosa Carmeiro a laissé au pays son époux et ses deux grands enfants pour venir prêter main-forte à l’équipe d’ouvriers agricoles de Philfruits SA.

Restrictions de déplacement

«Le voyage s’est effectué sans aucun problème. C’est en amont que la crise de coronavirus a compliqué les choses.» Son patron, Philippe Dorsaz, peut en témoigner. «Nous avons dû envoyer au Portugal les contrats de travail signés et des autorisations de déplacement. Impossible de franchir les frontières sans ces documents.»

Le transporteur n’a pu mettre à disposition dans ses bus que 16 places contre 52 habituellement.
Philippe Dorsaz, patron de Philfruits SA à Riddes

Planifier le voyage a aussi été plus ardu que d’habitude. «Logique, quand on sait que le transporteur n’a pu mettre à...

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