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Britanniques et quarantaines: Verbier doit faire face à des mesures difficiles à mettre en œuvre

Après les annonces du Conseil fédéral, les acteurs de la station bagnarde s’activent pour trouver des solutions. Mais l’identification rétroactive des touristes anglais est «quasi impossible» à mettre en œuvre.

21 déc. 2020, 19:52
À Verbier, le port du masque est obligatoire dans le village.

Les flocons commencent à blanchir les trottoirs. Les touristes, masqués, rejoignent leurs hôtels à petit pas. L’atmosphère est calme. Paisible, même. Mais en coulisses, l’ambiance détonne. La tension efface la poésie hivernale. «Les efforts déployés sont énormes», souffle Simon Wiget entre deux téléphones.

Le directeur de l’Office du tourisme de Verbier est en plein marathon médiatique et stratégique. «Nous devons assurer la coordination entre les touristes concernés qui nous contactent et les hébergeurs», explique-t-il avant de rappeler que l’affluence n’a pas encore atteint son pic. «Si l’annonce du Conseil fédéral était survenue une semaine plus tard, la situation aurait été extrêmement problématique. Mais de nombreuses questions restent encore en suspens».

Il est quasi impossible d’appliquer strictement des quarantaines a posteriori.
Jean-Marc Sandoz, porte-parole de la commune de Bagnes

Des mesures «quasi impossibles» à mettre en place

À commencer par l’identification rétroactive des touristes qui apparaît compliquée. «C’est notamment le...

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