L’été, le chaud, les apéros, sont déjà loin derrière. Et loin devant. Parce que l’hiver, le froid et les soirées sans lumière, ne font que commencer. Et parce que le Covid-19, lui, persiste et signe, jouant les trouble-fêtes avant Noël, un Noël qu’on imagine déjà… compliqué. Sans parler de l’incertitude qui plane sur nos projets futurs ou des sombres perspectives économiques et sociales annoncées pour la nouvelle année.
Pas facile, dans ces conditions, de garder le moral. «La demande de consultation ou de thérapie psychologique a fortement augmenté depuis l’été, observe la Fédération suisse de psychologie (FSP). Sur 1300 psychologues interrogés, plus de 70% indiquent même avoir dû refuser des patients ou des clients par manque de capacités.»
Effet cocotte-minute
Les Suisses, toutes régions confondues, broient du noir. «Nous observons toujours une augmentation du nombre de consultations en fin d’année, relève Alberto M. Forte, directeur du centre de psychiatrie et...