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Respect et humilité sont efficaces face à la pandémie. Par Eric Bonvin

21 juin 2020, 12:30
Eric Bonvin, directeur général de l'Hôpital du Valais.

Fin février, en éclaireur, l’Italie subissait de plein fouet l’arrivée de la pandémie sur le continent européen. Ce pays a sonné l’alarme pour tous les autres. Une alarme cruciale puisqu’elle a permis à nos hôpitaux de se préparer au pire. Nous savions alors que si nous devions subir une vague de la même ampleur que celle de nos voisins transalpins, nos hôpitaux seraient aussi débordés que les leurs et que la mortalité augmenterait dramatiquement. Les mesures prises en Suisse visaient alors un «aplatissement» de l’ampleur de la vague qui allait déferler afin d’éviter un tel drame. L’Italie nous a alors fait cadeau de ce temps précieux qui nous a permis de nous prémunir de l’issue fatale qu’elle a elle-même dû endurer.
Durant les mois de mars et avril nos hôpitaux ont néanmoins été mis à rude épreuve et toute notre société s’est alors confinée, offrant ainsi ce temps et cette...

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