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Protégés mais isolés, la réalité des aînés valaisans face au Covid

«A risque». Les plus de 65 ans ont automatiquement été mis dans cette catégorie qui les protégeait autant qu’elle les isolait. Comment les aînés vivent-ils l’après et que vont-ils garder de ce moment si particulier?

18 juin 2020, 20:30
A la fois couvés mais isolés, les aînés nous racontent leur vie de confinés et ce qui va désormais changer.

Ils ont été placés au centre de cette pandémie. Ils, elles et leur salut. Les aînés ont été les plus concernés, les plus protégés et les plus scrutés dans cette crise. A partir de 65 ans, ils entraient dans cette maudite catégorie des gens à risque. Impossible d’en sortir. Parce qu’on a dit qu’il fallait les couver -de loin-, ils ont culpabilisé et se sont sentis stigmatisés. Beaucoup ont souffert. De solitude, du sentiment d’être un poids pour la société, de l’interdiction de pouvoir aider.

Et maintenant? Comment les aînés valaisans vivent-ils l’après? Et quel héritage la pandémie va-t-elle laisser aux relations entre les générations?

Intenable pour certains, pas dramatique pour d’autres

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