S’occuper des défunts, ce printemps, c’était aussi frôler sa propre mort. «Le plus délicat, comme pour tout le monde, c’est qu’on ne savait pas comment se comporter. Qu’est-ce qui était recommandé? Qu’est-ce qui était vraiment dangereux? Quelles recommandations faire aux employés, aux collègues?» Patrick Quarroz, entrepreneur de pompes funèbres et président de l’association valaisanne de services funèbres, a dû, comme tous ses collègues, faire face au coronavirus sans connaître les véritables dangers du virus.
«D’abord, on nous a dit de ne plus préparer les corps, de les glisser dans une housse et de garder le cercueil fermé.» Lui a choisi de baisser la garde assez rapidement. «Nous avons pris nos précautions (port d’une blouse, de lunettes, masque et gants), et nous avons effectué la préparation des corps avant de les présenter à la famille.»
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