«Cette crise sanitaire a révélé le cœur de notre mission» souligne d’entrée Christophe Pont, l’aumônier chef de l’hôpital de Sion. Alors que certains hôpitaux ont décidé de retirer durant un temps les équipes d’aumônerie, l’Hôpital du Valais a souhaité leur présence et mis en place une collaboration intense entre eux, les équipes médicales et les psychologues. Leur présence auprès des malades a permis de pallier, au mieux, l’absence des proches, interdits de visites par le protocole mis en place pour contenir la pandémie.
«Chaque jour, un médecin faisait un retour à la famille sur le plan clinique. De notre côté, nous prenions un contact avec les familles pour les entendre elles. C’était une manière d’assurer un lien. Aux patients, nous rapportions les mots d’affection des leurs. Nous assurions aux malades que leur famille ne les avait pas oubliés. Quand quelqu’un décédait, nous étions là pour l’accompagner, lui tenir la main....