La nature n’attend pas. Même au plus fort de la crise, les entreprises agricoles ont donc poursuivi leurs activités. Pour la Chambre valaisanne d’agriculture, les conséquences économiques sont contrastées. La faîtière indique que certains produits alimentaires indigènes tels que les fruits et légumes ont été très recherchés par les consommateurs. «En revanche, nos vins et nos raclettes ont souffert du semi-confinement qui les a privés de l’appétit des touristes et de la convivialité de nos auberges», regrette le directeur de la faîtière, Pierre-Yves Felley.
Les 23 fromageries qui produisent du Raclette du Valais AOP ont restreint leur production à tour de rôle, pour une réduction globale de 80 tonnes. «Et la filière vitivinicole prend des mesures pour limiter le millésime 2020. Malheureusement, la chute de consommation liée au coronavirus met...