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12 chiffres pour comprendre «Le Nouvelliste» au temps du Covid

Pendant trois mois, «Le Nouvelliste» aura consacré 66 «unes» et 3200 articles à la pandémie. Cinq nouvelles rubriques ont aussi été créées pour vous permettre de vivre au mieux et de comprendre les enjeux d’un moment qui restera dans l’histoire. Mais «Le Nouvelliste», comme toute la presse, connaît aussi une situation paradoxale avec un taux d’audience très élevé et des revenus publicitaires en forte baisse.

18 juin 2020, 05:30
pour le web
 

De mars à mai, «Le Nouvelliste» a acquis deux fois plus d’abonnés que durant la même période en 2019, que ce soit pour le numérique, le print ou pour l’offre combinée. Pourtant, la rédaction a décidé très rapidement de laisser en accès gratuit tout ce qui concernait le coronavirus, pour une question de santé publique. 

 

 

Des articles publiés aussi bien sur le web que dans le print depuis la fin février. Sur le plan valaisan, mais aussi sur le plan suisse et international. L’article le plus «liké» sur Facebook est une vidéo de l’ATS tournée aux soins intensifs de l’hôpital de Sion avec 5900 likes, tandis que l’article le plus commenté concerne la razzia de papier de toilette dans les supermarchés avec 440 commentaires, souvent désabusés.

 

 

C’est plus de deux fois plus que la moyenne de 2019 (580 000). En avril, on reste toujours au-dessus du million (1,01). Léger recul en mai, mais des chiffres toujours historiques avec près de 950 000 visiteurs uniques. 

 

Il s’agit de l’annonce du 16 mars de l’état d’urgence en Valais et de la fermeture des commerces. Suivent la demande des médecins de Bagnes de mettre Verbier en quarantaine le 23 mars (70 000), l’enquête sur le 1er patient diagnostiqué positif le 29 février (53 000 visiteurs) tandis que le rendez-vous quotidien des lecteurs avec Eric Bonvin a été lu par 46 000 internautes le 15 mars.

 

 

Dont 28 éditions consécutives. Cela restera un record dans l’histoire du journal et démontre à quel point le virus a complètement changé le quotidien et la priorité des gens. 

 

 

 

En effet, depuis le lundi 16 mars jusqu’au mardi 21 avril, il a répondu à vos questions tous les jours sur le web et dans toutes les éditions print du «Nouvelliste». Entre 10 et 40 questions quotidiennes étaient envoyées par mail. Ensuite, le rendez-vous s’est espacé – trois fois par semaine – pour se terminer le 8 mai.

 

 

A la suite de notre opération lancée en collaboration avec la RTS, cinq autres journaux cantonaux – «La Liberté», «Le Quotidien Jurassien», «Le Journal du Jura» – ainsi que «La Côte» et le magazine «Générations». Les lettres publiées quotidiennement dans «Le Nouvelliste» étaient lues tous les matins dans les EMS du Valais romand en partenariat avec l’AVALEMS.

 

 

Du 20 mars jusqu’au 6 mai, presque dans chaque édition, entre quatre et sept de vos lettres en lien avec le Covid-19 ont été publiées dans «Le Nouvelliste». En temps normal, nous avons une rubrique hebdomadaire de courriers des lecteurs qui concernent de nombreux domaines. Pendant un mois et demi, cette rubrique est devenue quotidienne avec une seule et unique thématique. La preuve que les gens avaient besoin d’écrire bien plus qu’un tweet ou un commentaire sur les réseaux. 

 

 

A travers cette nouvelle rubrique lancée spécialement pour l’occasion, chaque samedi, pendant six semaines, douze chroniqueuses et chroniqueurs vous ont livré leur réflexion sur cette période historique et ses conséquences potentielles. Une réflexion que nous poursuivons avec ce numéro spécial «Et maintenant…»

 

 

 

 

Depuis le 17 mars, notre rubrique «Près de chez vous» est devenue la vitrine médiatique des différentes solidarités qui se sont mises en place un peu partout dans le canton avec quotidiennement une belle histoire à raconter et un mémento solidaire.

 

 

 

 

 

Alors que ces revenus représentent 60% des entrées financières du titre.

 

 

 

Peut-être le chiffre le plus paradoxal de toute cette période: produire tous les jours une information de qualité très recherchée par nos lectrices et lecteurs avec une rédaction diminuée de 30% de son effectif pour faire face aux lourdes pertes publicitaires durant cette période. Sur l’ensemble de l’entreprise, les RHT se situent à 40%.

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