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Combat de la Foire du Valais: Nairobi la reine inattendue

La reine de la troisième catégorie appartenant à Jean-Baptiste Pralong a été sacrée reine des reines lors du combat reine de la Foire en battant des vaches beaucoup plus lourdes qu’elle.

30 sept. 2018, 19:29
La reine Nairobi (70) lors de son dernier combat de la journée.

Nairobi de Jean-Baptiste Pralong 602 kilos face à Grafion de Valentine Luyet 745 kilos. C’est l’affiche de la première lutte de la finale des finales du combat de reines de la Foire du Valais à Martigny. Plus lourde, la reine de première catégorie est archifavorite. Sa lignée parle aussi pour elle, elle qui est la sœur de la première reine du combat du Cervin. Impressionnante de combativité, d’agressivité et d’efficacité, elle a dominé de la tête et des épaules sa catégorie, celle qui réunit les vaches les plus lourdes.

A voir aussi : Foire du Valais: quelles sont les qualités d'une reine? Enquête "What the Foire" à Londres et Martigny

Mais voilà, le 30 septembre, c’est le jour de Nairobi. Et Nairobi l’a emporté face à Grafion. Puis, elle a encore repoussé Cheyenne de l’étable du Château à Ayent, la reine de deuxième catégorie, 661 kilos devenant du même coup la reine des reines 2018 de la Foire du Valais, sous les yeux conquis de 3000 spectateurs.

Jean-Baptiste Pralong remontera dans son village de Somlaproz, dans la commune d'Orsières, avec une autre sonnette, celle obtenue par Nina en troisième catégorie.

Plus méchante que les autres

Le propriétaire de Nairobi est aux anges. Il explique l’exploit de sa protégée en une formule: «elle est plus méchante que les autres», avant d’ajouter, fair-play, «Nairobi a eu une finale de catégorie un peu plus facile que ses adversaires».

La lutte gagnée face à la puissante Grafion est un réel exploit. Jean-Baptiste Pralong qui observe attentivement depuis plusieurs années les bêtes de cette lignée estime que Grafion «en a déjà fait beaucoup, peut-être qu’elle en a un peu marre».

Appelé à la rescousse par son fils, Jacques Pralong, l’ancien président de la Fédération d’élevage de la race d’Hérens et speaker du jour dans l’amphithéâtre romain d’Octodure explique que «Nairobi est habituée à combattre face à des bêtes plus lourdes qu’elle».

Le fruit d’années de sélection

Si la victoire de Nairobi est une surprise, pour son éleveur aussi, elle ne vient pas de nulle part. «Elle est le fruit d’années de sélection. Nous cherchons des taureaux qui ont de l’expression, c’est-à-dire qui me font perdre la tête au premier regard, avant même que je connaisse leurs qualités», commente Jean-Baptiste Pralong.

Le combat de la Foire du Valais n’est pas la première expérience de Nairobi dans une arène. Il y a deux ans, elle a participé au combat du Châble. Sans succès. «A Bagnes, elle n’était pas prête», commente son protecteur, «aujourd’hui à sept ans, elle est en plein boom». Bien préparée, elle a aussi bénéficié d’un été de repos, saison qu’elle a passée dans les prés familiaux en compagnie d’une jeune bête.

Nairobi participera-t-elle à la prochaine finale nationale? «2019 est une autre année. Aujourd’hui, nous savourons le moment présent.» Jean-Baptiste Pralong savoure tout en se préparant à un nouveau grand événement, plus intime celui-ci, lui qui deviendra père pour la deuxième fois dans quelques jours.

 

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