Des favorites pour la finale nationale des combats de reines de ce week-end? Les jeux semblent extrêmement ouverts. Ouverts comme jamais.
«Cette année, il n’y a pas de bêtes qui sortent clairement du lot», estime Jean-François Pralong, responsable de la présentation du bétail sur le site internet de la Fédération d’élevage de la race d’Hérens. Yves Brunelli, qui a photographié les lutteuses lors de chaque combat qualificatif, est du même avis. «Certaines années, on peut dire que telle bête est favorite. Cette année, je n’en vois aucune.»
Ce constat ne signifie pas que les bêtes qui ont participé aux combats régionaux ne possèdent pas de qualités particulières, mais qu’elles sont peut-être dotées de forces plus égales que d’habitude. «Dans tous les matchs, j’ai vu des bêtes se massacrer. Elles ont beaucoup lutté, peut-être trop pour qu’elles soient au top pour la finale», note encore Yves Brunelli.