L’instinct. Celui de la suspension, de la tension. De l’instant qui précède la déflagration. La science aussi. Des codes qui régissent le monde de la création, du doute qui habite toute quête, et surtout, du rythme intérieur, de la pulsation de ces hommes et femmes dans son viseur. Claude Dussez ¬ aujourd’hui photographe reconnu, hier peintre, dessinateur de presse, musicien ou homme de radio ¬ a tout cela au creux des mains.
Photographe officiel du Paléo depuis quatre ans, il présente son travail réalisé sur la plaine de l’Asse à l’espace Galerie du festival, et, dans le même temps au cœur même de l’installation en matériaux de récupération montée par la compagnie française Monic La Mouche. «J’ai eu de la chance. J’étais déjà heureux de pouvoir exposer à la Galerie, mais j’avais aussi envie d’exploiter le terrain lui-même. Les gens de Monic La Mouche avaient créé des structures très propices à l’affichage. Les envies ont convergé», explique-t-il.
De la chance... Peut-être. Encore faut-il savoir en jouer. «Dans la photographie, il y a une part des choses qui nous échappe», souffle-t-il modestement. Mais danser avec le chaos n’est pas à la portée de tous...
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