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Perte de temps mortelle

23 nov. 2011, 00:01
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En premier lieu, saluons l'ineptie franglaise du bureau européen de la Twentieth Century Fox qui sort par chez nous le troisième long-métrage du réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol sous le titre "Time Out" ("délai dépassé") en lieu et place de l'intitulé original "In Time" ("à temps").

Scénariste de talent ("Le terminal" de Spielberg, "Truman Show" de Peter Weir), le sieur Niccol a fait ses débuts de réalisateur en 1998 avec "Bienvenue à Gattaca", une anticipation vertigineuse du dilemme éthique posé par le clonage. Sur le papier, "Time Out" semble persister dans cette voie prometteuse par le biais d'une fable (à peine) futuriste qui épingle à la fois notre propension déraisonnable au jeunisme et les lois sanguinaires du marché.

Dans un avenir proche, grâce à quelque magie génétique, les hommes ne vieilliront plus après 25 ans. Pour vivre au-delà, chacun doit dès lors payer du temps, ce qui ne profite évidemment qu'aux...

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