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Les miroirs du libraire

Emile Brami publie peu. Son nouveau roman permet de renouer avec un auteur à part qui cultive une noirceur un rien célinienne.

23 oct. 2012, 00:01
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Court, nerveux, sombre, un rien identitaire et assez violent Mais aussi beau, érudit et constellé de citations qui peuvent apparaître comme autant d'explications... Tel est le dernier livre du libraire, essayiste et écrivain, Emile Brami.

Depuis son très réussi "Art Brut" qui remonte déjà à 2001, cet auteur singulier poursuit une vie et une oeuvre ancrées et encrées dans le livre. Après, trois ans de silence, il met en branle une nouvelle machine infernale intitulée "Zugzwang". Une histoire en forme de jeu d'échecs " toute construite autour de ce titre que j'ai dû imposer à mon éditeur qui le trouvait imprononçable. Mais si on ne conserve pas le titre, le livre tombe ", argumente-t-il. Une histoire ou un homme prend un sacré coup de vieux. Quand son adolescent de fils se met à déprimer grave, Elie Ben Itah, libraire et écrivain, père mais aussi "mère juive" d'un couple inversé, rembobine...

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