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L'autre Dohnânyi

06 févr. 2012, 00:01
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Erno Dohnânyi aurait-il trouvé en Martin Roscoe l'artiste tant attendu pour faire enfin entendre aux mélomanes ce qu'il a voulu exprimer en toute simplicité et non pas ce qu'on lui reproche? Oui, sans hésitation. Les compositions pour piano du compositeur hongrois sont superbes, et ce premier CD, sur les quatre prévus, en est la preuve lumineuse.

Une oeuvre perdrait-elle son originalité propre parce qu'elle garde une reconnaissance de filiation? On reproche souvent à Dohnânyi de ne pas avoir tué le père, c'est-à-dire Brahms, et peut-être encore Mendelssohn et Schubert. D'avoir défendu et dirigé avec enthousiasme ses compatriotes Debussy et Stravinski! En clair, parce dans ses "Rhapsodies", les "Dix Bagatelles" ou "Rondes d'hiver "et la fameuse "Pastorale" Dohnânyi ne renie ni ses prédispositions ni les influences qu'il a privilégiées, il n'aurait fait que des pastiches? Comparaison n'est pas raison.

Par ses talents exceptionnels d'interprète, Dohnânyi n'a pas été seulement "l'idole du...

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