Gagner les antipodes en moins de 24 heures à bord d'un jet peut bien signer les temps modernes, mais cette propulsion express à travers les fuseaux horaires prive le passager contemporain de ce que d'aucuns considèrent comme l'essence même du voyage: la palpitante approche du but, d'escale en escale, de civilisation en civilisation.
Pour redonner à ses pérégrinations leur parfum d'autrefois, on peut privilégier le train. Il existe une autre façon - plus radicale encore - de célébrer la lenteur. Exem ple à Dunkerque: alors que des milliers de voyageurs embarquent sur des paquebots de croisièr...