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Des androïdes en quête de leur identité

04 oct. 2017, 00:06
Ryan Gosling in Blade Runner 2049 in association with Columbia Pictures, domestic distribution by Warner Bros. Pictures and international distribution by Sony Pictures Releasing International.Blade runner BLADE RUNNER 2049

en 1982, Ridley Scott adaptait le roman de Philip K. Dick, «Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?», dont le montage fut l’objet d’âpres négociations, au point que le réalisateur le désavoua publiquement. Dix ans plus tard, le réalisateur britannique en proposa son «director’s cut», une nouvelle version nettement plus ambiguë, qui laissait planer le doute sur la véritable nature de son protagoniste, Deckard, joué par Harrison Ford.

Modèles obsolètes

Chargé de la réalisation de sa séquelle, dont il situe l’action en 2049, soit trente ans après la mystérieuse disparition de Deckard, le talentueux cinéaste canadien Denis Villeneuve («Premier contact», «Sicario», «Prisoners», «Incendies»…) s’imprègne très clairement de cette version d’auteur qui, par ses incertitudes morales, tend au film noir.

En 2049, à Los Angeles, devenue une mégalopole peu propice au bonheur, les Blade Runners de la nouvelle génération ne sont plus considérés comme des hors-la-loi, ce qui n’est pas le...

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