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Quand le désespoir des peuples nourrit la légende

Qui est Robin des Bois, dans l'imaginaire collectif ? Un bandit qui vole aux riches pour donner aux pauvres ? Le film de Ridley Scott choisit d'en faire le révélateur des frustrations du peuple, quand les caisses sont vides et le pouvoir discrédité.

14 mai 2010, 10:23

Depuis « Les Duellistes » (1977), le réalisateur anglais Ridley Scott s’est fait une spécialité : offrir un film fort à chacun des genres catalogués du cinéma. Il a marqué l’horreur (« Alien », 1979), la science-fiction (« Blade Runner », 1982), le road movie (« Thelma et Louise », 1991), le péplum (« Gladiator », 2000) et le film de guerre (« La Chute du faucon noir », 2001). Ses tentatives dans d’autres registres ont abouti à des résultats plus mitigés.

Il y a cinq ans, Ridley Scott filmait les Croisades dans « Kingdom of Heaven ». Le « Robin des Bois » présenté en ouverture du Festival de Cannes prolonge ce récit. Il détaille les conséquences de la troisième Croisade sur la stabilité de l’Angleterre. En ce début du 13ème siècle, les expéditions en Terre Sainte ont ruiné les chevaliers. Au pied du Château de Châlus qu’il assiège,...

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