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"Certains pensaient qu'il perdait la vue"

24 déc. 2014, 00:01
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Réalisateur de "Another World" (2010), "Secrets et mensonges" (1996) ou du terrifiant "Naked" (1993), le cinéaste britannique Mike Leigh s'est encore surpassé avec "Mr. Turner": il a cette fois poussé son acteur fétiche Timothy Spall vers le prix d'interprétation à Cannes pour sa prodigieuse incarnation du peintre. Rencontre avec un auteur adepte d'une certaine improvisation.

Mike Leigh, quels défauts inhérents au biopic vouliez-vous éviter?

Je ne vois pas mon film comme un biopic. Parce que je voulais absolument éviter d'engager un petit garçon rondouillard pour montrer Turner enfant, puis un jeune gars, puis un comédien adulte. Ce genre de projet est ennuyeux au possible, jamais plausible et prend un temps fou!

Quelles libertés avez-vous prises par rapport à la réalité?

L'escarmouche avec le peintre Constable lors de l'exposition à l'académie est authentique. L'anecdote selon laquelle Turner se serait attaché au mât d'un navire pour peindre une tempête est contestée par...

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