Y'a-t-il un fils pour sauver le père Smith?

Admirateur de Steven Spielberg et de Georges Lucas, le cinéaste de Pennsylvanie d'origine indienne M. Night Shyamalan avait réussi à s'imposer à Hollywood en gardant intacte l'innocence du conteur, avec des films comme "Sixième sens" (1999), "Signes" (2002) et "Phénomènes" (2008). Il était même parvenu à faire renaître le surnaturel et le fantastique de fort belle manière, grâce au concours de Bruce Willis, Mel Gibson et autre Mark Wahlberg, tous capables de froncer les rides du lion (qui se trouvent entre les deux yeux). Suivant cette fois les conseils et un scénario de Will Smith, Shyamalan lorgne du côté de la SF et se commet à un film de commande censé transmettre l'aura de Smith père à son fils Jaden. En résulte une superproduction qui oscille entre la catastrophe de "Independance Day", le film de survie style "Hunger Games", et l'histoire de transmission musclée du dernier "Die Hard".

A prendre...