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Un souffle d'air frais

Dominique de Rivaz présentait mardi son dernier film, «Luftbusiness», empreint d'une discrète poésie. Un cinéma très différent de celui de Denis Rabaglia.

16 août 2008, 05:02

Salut, dit-elle en me serrant la main pour la première fois de sa vie, sur une Piazza Grande inondée à Locarno. Dominique de Rivaz cultive un style direct et sans langue de bois dans la vie. Dans son cinéma, c'est autre chose.

La cinéaste valaisanne déroule une pensée subtile dans des atmosphères en demi-teintes. Elle avait obtenu les faveurs de la critique et du public à Locarno avec «Mein Name ist Bach» (Prix du cinéma suisse 2004, meilleure fiction). Son dernier film, présenté mardi aux journalistes après plus d'un an de purgatoire, n'a pas été sélectionné pour la compétition officielle. «Luftbusiness» met en scène trois adolescents dans une ville envahie par la pauvreté, les sans-abris et les combines de survie. Liocha, l'adolescent russe, vend son sperme et déclame Pouchkine, Mo l'Allemand teste des médicaments en risquant sa vie avec panache et indifférence. L'histoire se corse lorsque le troisième, Filou, Islandais...

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