Salut, dit-elle en me serrant la main pour la première fois de sa vie, sur une Piazza Grande inondée à Locarno. Dominique de Rivaz cultive un style direct et sans langue de bois dans la vie. Dans son cinéma, c'est autre chose.
La cinéaste valaisanne déroule une pensée subtile dans des atmosphères en demi-teintes. Elle avait obtenu les faveurs de la critique et du public à Locarno avec «Mein Name ist Bach» (Prix du cinéma suisse 2004, meilleure fiction). Son dernier film, présenté mardi aux journalis...