Konstantin Gropper... Ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, rares sont aujourd'hui les talents équivalents dans la culture pop. Elégant, érudit, profond et léger à la fois, un rien maladif et pourtant plein d'assurance, l'homme derrière l'appellation Get Well Soon est un ciseleur de mélodies hors-pair. Après deux albums d'un rock ondoyant et allusivement orchestral, il sort "The Scarlet Beast O'Seven Heads", une oeuvre hétéroclite et bigarrée, où se téléscopent les références cinématographiques et les clins d'oeils musicaux. Coup de fil au surdoué allemand, avant son concert de samedi au Rocking Chair de Vevey.
Vous dites de "The Scarlet Beast O'Seven Heads" qu'il est un "album d'été". Qu'entendez-vous par là?
Je voulais réaliser un album très coloré ¬ au-delà du fait qu'il est sorti à la fin de l'été alors que les deux derniers étaient sortis en hiver ¬, et avoir un sentiment de vacances d'été en Italie, en...