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"Spécial Habitat" donne la situation du marché immobilier valaisan

Qu’en est-il de la situation du marché immobilier en Valais. Quelles sont les différences entre la plaine et la montagne. Est-il le moment d’acheter. Des réponses avec "Spécial Habitat".

24 oct. 2016, 16:35
/ Màj. le 27 oct. 2016 à 08:00
Il reste des endroits très agréables à habiter encore accessibles dans la périphérie ou dans les villages environnants.

"Pour les Valaisans, la situation reste favorable à l’acquisition d’un logement principal." Albert Gaspoz, responsable de communication à la Banque cantonale du Valais, porte un regard nuancé sur la conjoncture immobilière du canton. Si les prix ont beaucoup crû sur le coteau de la rive droite et au cœur des villes, en revanche, il reste des endroits très agréables à habiter encore accessibles dans la périphérie ou dans les villages environnants. La situation valaisanne atténue l’idée récurrente que la classe moyenne suisse ne peut plus acquérir son logement. "Il est vrai que Valais et Tessin constituent des exceptions, tant les habitants de ces deux cantons tiennent à être propriétaires de leurs murs", précise toutefois Albert Gaspoz.

Acheter ou louer?

La question se pose avec acuité depuis que les taux d’intérêt ont atteint un niveau historiquement bas. "Rien n’indique que les taux vont remonter à moyen terme. Acheter son logement reste donc intéressant pour ceux qui en ont les moyens. Nous traitons évidemment chaque cas individuellement. Mais il y a des règles de base auxquelles nous ne dérogeons pas", explique Albert Gaspoz.

Ces règles ont été édictées par les établissements bancaires et l’Association suisse des banques. Elles stipulent que le futur propriétaire d’une résidence principale à usage personnel doit fournir 20% de fonds propres, dont la moitié au moins ne provient pas de la caisse de pension. Son revenu doit correspondre à presque trois fois la charge théorique, qui est calculée à 6% de la somme empruntée pour couvrir l’intérêt, l’amortissement et l’entretien de l’objet. Ainsi pour un logement de 500 000 francs, il faut 100 000 francs de fonds propres, auxquels s’ajouteront les frais d’actes, et un revenu annuel minimum d’environ 72_000 francs. Dans les faits, au taux moyen actuel, avec intérêts et amortissement, il en coûte moins de 1000 francs par mois.

Difficile de trouver à louer un même objet à ce prix. Revers de la médaille, en cas de hausse des taux, la facture va gonfler. Mais les taux ne vont certainement pas bondir d’un coup. Et puis comme le dit Albert Gaspoz: "On ne décide pas d’acheter sa maison seulement pour économiser quelques centaines de francs par an, mais pour bien d’autres raisons, parfois non matérielles."

La suite de l’article est à découvrir dans notre supplément « Spécial Habitat » de ce jeudi 27 octobre.

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