Après le succès international de «La vérité sur l’affaire Harry Quebert», après le délire médiatique du «Livre des Baltimore», après la série adaptée de son best-seller à découvrir au nouveau festival Canneseries (et plus tard sur TF1), Joël Dicker rempile avec une enquête policière. Les amateurs, et on me dit qu’ils sont nombreux – 3 millions d’exemplaires vendus pour «La vérité sur l’affaire Harry Quebert» – feraient mieux de se détourner de cet article, parce que c’est une vraie boucherie.
Ce n’est pas qu’on s’ennuie à la lecture des 640 pages de Joël Dicker. C’est vrai. On peut se distraire de plusieurs façons en le lisant. On peut compter les clichés: les voitures ou leurs chauffeurs démarrent «en trombe» (p. 23) et filent «comme une flèche» (p. 26). Page 38, encore une autre voiture démarre «en trombe».
Si malgré tout la lassitude se pointe et qu’on peine à s’intéresser...