Parfois, le film d’espionnage peut devenir un chef-d’œuvre, surtout quand il exfiltre de grands cinéastes manipulateurs, à l’exemple des Fritz Lang, Joseph L. Mankiewicz et, bien sûr, Alfred Hitchcock, à qui l’on doit des réussites majeures comme «Les 39 marches», «La mort aux trousses» ou «L’homme qui en savait trop», auquel le début d’«Un traître idéal» adresse d’ailleurs un petit clin d’œil.
De fait, ces grands maîtres ne dédaignaient pas ce genre cinématographique qui leur permettait de passer en contrebande leur «Weltanschauung» angoissée ou ricanante, tout en satisfaisant les attentes ...