Après une programmation du Paléo passablement critiquée pour son manque d'audace et de têtes d'affiches, l'autre grand rendez-vous romand des festivaliers, le Montreux Jazz Festival, se devait de frapper fort pour convaincre les mélomanes. L'organisation a en tout cas mis les petits plats dans les grands pour accueillir la presse hier et lever le voile sur cette édition 2010, la 44e de l'histoire de la manifestation.
Atmosphère petits-fours et musique douce, Claude Nobs a reçu les journalistes dans le cadre idyllique de son chalet de Caux, sur les hauts de Montreux. «Une interview est parue dans le «New York Times» où le journaliste me demandait ce que je ferais demain», racontait-il en préambule. «Après quarante-quatre ans consacrés au festival et de récents pépins de santé qui s'arrangent actuellement, je vais lever un petit peu le pied. Mais je garderai chaque année trois ou quatre projets qui me tiennent à coeur.»...