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Les leçons d'une maison de tolérance

A travers les portraits de prostituées autour de 1900, le cinéaste français Bertrand Bonello ricoche sur le monde actuel. Une oeuvre puissante à l'esthétique subtile!

06 oct. 2011, 09:35
Présenté en compétition au Festival de Cannes, où il a constitué un véritable choc esthétique, "L'Apollonide - Souvenirs de la maison close" est le cinquième long métrage du réalisateur français Bertrand Bonello. Pourtant, c'est seulement son second film à avoir l'heur d'être distribué en Suisse. Et ce cinéaste venu de la musique est l'un des auteurs les plus passionnants du moment, avec des oeuvres majeures comme "Le pornographe" (2001), drame d'un réalisateur porno, ou "De la guerre" (2008), chronique glaciale d'une secte hédoniste... Dans "L'Apollonide", Bertrand Bonello fait le portrait en coupe et en deux parties d'un bordel parisien.

Fantasmes et mise en scène

En 1899, "Au crépuscule du XIXe siècle", Clotilde (Céline Sallette), Samira (Hafsia Herzi), Julie (Jasmine Trinca) et toutes les autres s'affairent à serrer leur corset. La pendule sonne une heure tardive. Et la mère maquerelle (Noémie Lvovsky) d'ouvrir les portes du bordel aux aristocrates, bourgeois,...
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