Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le rock cristallisé

Juste avant l'hiver,AC/DC fait son retour et sort du friseur «Black Ice», un album aussi mordant et carré que ses meilleurs prédécesseurs. Sans que l'on crie au génie, le hard rock cryogénisé des Australiens semble insensible à l'érosion des années.

17 oct. 2008, 05:01

AC/DC incarne aujourd'hui à lui seul le hard rock. Un peu comme les Rolling Stones incarnent le rock n'roll. Rares sont les groupes à remplir les stades en vingt-neuf minutes chrono... Et Guns & Roses s'enterrant toujours plus profond dans le gouffre financier de «Chinese Democracy» - l'album non paru le plus cher de l'histoire de la musique - les prétendants au titre de «plus grand groupe de rock au monde» ne sont plus légion.

Les deux monuments historiques puisent leur inspiration aux sources du blues, mais là où les seconds gardent la pulsion ternaire de la musique noire américaine, un certain art du relâchement dans les riffs de guitare, les premiers martèlent les temps avec la rigidité sidérurgique de la machinerie industrielle. C'est là LA marque de fabrique AC/DC: des rythmiques plombées, binaires au possible, des guitares affûtées comme des bistouris et une voix braillée autant qu'éraillée. C'est cette...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias