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Le monde au bout des doigts

Sarkis, artiste français d'origine arménienne, déploie son univers dans les salles d'un musée genevois. Une invitation à un voyage dépaysant et coloré où bruissent les rumeurs d'un siècle.

16 févr. 2011, 05:01

«Je suis allé voir l'exposition Beuys à Düsseldorf. J'ai eu l'impression de visiter un ami malade à l'hôpital.» Sarkis fait la moue. Beuys, le grand artiste allemand, il l'a bien connu autrefois.

Il lui rend même hommage dans une oeuvre très colorée, transformant l'étouffante atmosphère de guerre des installations de Beuys en hymne à la vie. Comme Beuys, Sarkis s'est fait connaître par ses grandes installations mêlant toutes sortes de matériaux. Mais lui est un artiste vivant, chez lui rien de figé, ses oeuvres sont tout le temps reprises et transformées. Pour cette exposition à Genève, il a cédé la main au musée pour que l'équipe imagine une mise en scène: «Jusqu'ici, je faisais toujours moi-même mes expositions, mais je n'étais jamais satisfait. Ce qu'il a fait est extraordinaire.»

Il, c'est Christian Bernard, le directeur du Musée d'Art contemporain (MAMCO), metteur en scène de dizaines d'expositions à Genève et ailleurs....

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