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Le goût du trip cinématographique

Paul Thomas Anderson réalise un polar hippie inclassable, porté par un Joaquin Phoenix complètement allumé. Un film psychédélique d'une rare densité!

04 mars 2015, 00:01
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Après la dérive sectaire de "The Master" (2012), où il démythifiait le pouvoir et la soumission, le cinéaste américain Paul Thomas Anderson retrouve Joaquin Phoenix dans un nouveau film certes exigeant, mais aussi audacieux que réussi.

Inspiré d'un roman de l'écrivain américain Thomas Pynchon (paru en 2010 sous le titre "Vice caché"), "Inherent Vice" nous plonge dans une petite ville balnéaire de Californie en l'an hippie 1970.

Un détective hippie

Doc Sportello (Joaquin Phoenix) est un détective privé? fumeur de joints, souvent pieds nus et toujours pété. Bien qu'il reçoive ses clients dans une clinique médicale, perché sur une chaise de gynéco, son ex-petite amie Shasta (Katherine Waterston) apparaît à son domicile pour lui demander de retrouver le milliardaire qu'elle fréquente.

Par amour, Doc se lance dans de fumeuses investigations, armé d'un petit calepin où il prend soin de noter des indices évocateurs, comme "paranoïa" ou "hallucination"...

Des visions éthérées...

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