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La vie en cabotant

Dans son nouvel album, Philippe Lavil explore le calypso, une musique autant qu'un art de vivre, entre indolence et insolence.

09 janv. 2008, 05:01

«Je n'ai jamais pris les choses au premier degré, sauf les déclarations d'amour.» Ce n'est pas maintenant qu'il va commencer. Philippe Lavil, 60 ans, traverse la vie, et ce métier qu'il pratique depuis quarante ans, avec une apparente indolence. L'air de ne pas y toucher, comme cette musique calypso qu'il explore dans son nouvel album: «Le calypso, avec ses mesures en l'air, a un côté aérien, léger, mais il permet de dire des choses importantes.»

Cette musique, c'est un art de vivre. Celui de Lavil. Le sourire, la bonne humeur, les rythmes ensoleillés et, juste derrière, même pas cachés pour qui sait tendre l'oreille, des propos plus sérieux. L'insolence sous l'indolence. Après tout, «Il tape sur des bambous», un de ses grands tubes, ne mettait pas en scène un doux rêveur mais un anarchiste pur et dur. Après tout, ses Antilles natales ne sont pas que ti-punch et cocotiers: «On...

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