«Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère» lançait Arletty en 1939 dans «Hôtel du Nord». Hier soir, Peter Grütter tint le rôle de Gabin dans la patinoire du sud de la capitale croate. «Il y a eu beaucoup de fautes. Ça a traversé tous les groupes. Les patineurs sont des sportifs très sensibles. Et c'est la pleine lune. Ce qui s'est passé, c'est atmosphérique.» Et pas féerique. Ni pour Stéphane Lambiel, ni pour Brian Joubert ni pour beaucoup d'autres ténors ou secondes voix. Du trio de favoris, seul le Tchèque Tomas Verner fut à la noce, sans touchette ni chute. En tête après ce programme court, il devra néanmoins réaliser un extraordinaire show libre pour résister au retour attendu du Français et du Suisse. Ce soir, la bataille de Zagreb aura des allures de guerre des trois. Comme prévu. Feu et joie.
«Le titre est encore jouable»
Lorsque le...