"J'étais totalement isolée du monde durant quatre mois, dans une maison au bord d'un lac. L'inspiration, c'était ce que je voyais par la fenêtre, la nature, la neige, le lac..." Pour son troisième album, cap délicat que les critiques assimilent souvent à la maturité artistique, la Lucernoise Heidi Happy - Priska Zemp à la ville - est allée puiser la matière sous la surface tranquille de la conscience. Une vieille maison perdue sur les bords du lac de Constance, une guitare, un piano, un ordinateur, un micro et rien d'autre... Si ce n'est le mystère de la nature à la tombée du jour, les animaux...
Réservé aux abonnés