Dans la lutte contre la violence des jeunes, les régions linguistiques appliquent des recettes différentes. Au Tessin, les fauteurs de troubles sont placés dans des classes spéciales, outre-Sarine on éduque les parents, tandis que la Suisse romande mise sur la prévention.
Dans ce dernier domaine, c'est Neuchâtel qui est allé le plus loin. Constatant en 1997 que le nombre de dénonciations de jeunes avait doublé en un an, le Grand Conseil adopte deux ans plus tard un paquet de treize mesures, la plupart de nature préventive.
Y figurent des règlements pour les écoles, des médiateurs scolaires, un g...