Un an après «Palermo Hollywood», le chanteur livre «Volver», un disque plus touffu, qui prouve que l’artiste n’est pas prêt à être rangé dans une case, aussi prestigieuse soit-elle.
«Volver» n’est pas vraiment la suite de «Palermo Hollywood»?
Non, mais il y a un socle commun entre les deux albums: les chansons que j’ai laissées reposer. Il y en a que je n’ai pas retouchées, comme «Volver» ou «La mémoire», et d’autres qui ont beaucoup changé. Il y a aussi deux ou trois nouvelles que j’ai écrites entre la Toscane et Rome.
Il s’agit d’un album plus léger et plus spontané. Pourquoi?
«Roma» (Amor), c’était le prétexte pour faire un truc avec mes amis Illya Kuryaki & The Valderramas, des rapeurs argentins. Autrefois, je ne me serais jamais permis de sortir une chanson comme «Hypertranquille». Il ne s’agit pas de ma première tentative, j’ai presque un album entier de musique...