Basé sur des carnets de voyage écrits au Caire, «Warda s’en va» raconte dans une première partie des rencontres plus au moins malheureuses et des errances dans la ville.
Dans une deuxième partie écrite deux ans plus tard, la Genevoise Pierrine Poget insère des commentaires où elle s’interroge sur la mémoire, puis se donne plus de liberté dans la troisième, et évoque encore d’autres rencontres, d’autres visites manquées.
Dans un café, elle nous parle de sa venue à l’écriture et de ses projets. Dans son discours, et dans ses écrits mystérieux, perce comme une tentation de disparaître dans un tombeau à Louxor, un épisode évoqué dans ses pages.
Comment êtes-vous venue à l’écriture?
Par la peinture. J’ai énormément aimé peindre. Mais peu à peu, le dessin a remplacé la peinture, puis le découpage, le collage, le papier presque nu. Comme je ne voulais pas renoncer aux images, j’ai commencé à...