Maurice Zermatten, Maurice Chappaz, Pierrette Micheloud. Des grandes plumes valaisannes qui ont marqué de leur sceau l’histoire du canton. Comment ces écrivains se sont-ils insérés dans la société valaisanne de leur époque?
A l’invitation de la Société d’histoire du Valais romand (SHVR), quatre personnalités baignées dans le monde littéraire se sont penchées sur la question. A Saint-Martin, ils ont présenté leurs observations à l’occasion de l’assemblée générale de la SHVR. Tour d’horizon des quatre conférences.
Comment la littérature valaisanne a-t-elle pris une identité? C’est Maurice Zermatten qui a été l’artisan d’un changement important, qui s’est produit dans les années 50, comme l’a noté Suzanne Crettex, diplômée en français moderne. «Dès les années 50, Zermatten devient un acteur privilégié de la scène culturelle valaisanne, qu’il contribue à fonder.»
Admirateur de Charles Ferdinand Ramuz – qui salue non sans ironie le côté très «valaisan» de son premier roman «Le cœur inutile» en...