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Les aventures de James Bond ont 50 ans

Des femmes, des gadgets et un smoking: James Bond, célèbre espion de sa Majesté, fête ses 50 ans cette année et s'expose, jusqu'au 20 janvier à Toronto, pour une première nord-américaine.

04 nov. 2012, 21:27
Sean Connery joue le rôle de James Bond dans "Never Say Never Again", 1983.

Du chapeau melon du majordome coréen Oddjob, ennemi de Bond dans "Goldfinger" (1964), aux accessoires du dernier opus "Skyfall", l'exposition "Bond, 50 ans de style" plonge dans les aventures de l'agent secret international, propulsé du livre au grand écran.

"Une intrigue internationale, des méchants mystérieux, des lieux exotiques, des cascades incroyables et de belles actrices, voilà tous les ingrédients d'un James Bond", a expliqué Jesse Wente, chef des programmes de cinéma du TIFF Bell Lightbox, siège social du Festival international du film de Toronto. "L'exposition Bond dévoile les rouages d'un film d'action moderne".

Première étape de la visite: les livres reliés de l'écrivain britannique Ian Fleming, mettant en scène l'agent secret. Le visiteur découvre ensuite le bureau des services du renseignement où figurent les cartes d'identité du MI6 et les passeports de Bond.

Tout le faste et le glamour du personnage sont réunis dans une salle dédiée à l'or avec la seule réplique existante du pistolet du tueur à gages Scaramanga dans "L'homme au pistolet d'or" (1974) et la reconstitution du corps couvert d'or de Jill Masterson, interprétée par Shirley Eaton, dans "Goldfinger".

Zoom sur le côté obscur

La "section Q" - du nom de la division de recherche et développement du MI6 - regorge d'armes et de gadgets. Un modèle de la Lotus Esprit S1, la voiture de Bond dans "L'Espion qui m'aimait" (1977) est aussi exposée.

L'exposition a été créée par le centre culturel du Barbican à Londres en association avec EON Productions, la société qui a produit tous les James Bond et fourni quantité d'accessoires.

Qu'il soit incarné par Daniel Craig, Pierce Brosnan, Roger Moore ou Sean Connery, chaque James Bond doit affronter un ennemi, dont l'exposition dévoile le côté obscur. Comme la garde-robe de la tueuse May Day dans "Dangereusement vôtre" (1985) et les dents en acier de Requin dans "L'espion qui m'aimait".

Cinquante ans après "My name is Bond, James Bond", réplique mythique de Sean Connery dans "Dr. No" (1962), l'espion ressort dans les salles nord-américaines le 9 novembre avec "Skyfall".

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