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"Léa Seydoux prenait les devants"

Adèle Exarchopoulos est la révélation de "La vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche, Palme d'or à la puissance trois (réalisateur et interprètes) au dernier Festival de Cannes. Entretien.

09 oct. 2013, 00:01
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Après "L'esquive" (2004), où il invitait Marivaux en banlieue, "La graine et le mulet" (2007), formidable fable sociale tournée dans le port de Sète, et "Vénus noire" (2010), "biopic" sidérant de la Vénus hottentote, le cinéaste franco-tunisien Abdellatif Kechiche livre un nouveau chef-d'oeuvre, porté par deux jeunes actrices. Rencontre avec l'une d'elles.

Adèle Exarchopoulos, qu'avez-vous fait avant "La vie d'Adèle"?

Mes parents ne sont pas du milieu du spectacle. J'ai fait du théâtre dès l'âge de 8 ans. A 12 ans, j'ai été recalée à un casting, sans que cela m'affecte beaucoup. Après avoir participé à un court-métrage en Bretagne, un acteur a parlé de moi à son agent qui m'a demandé si j'avais envie de faire du cinéma. J'ai répondu oui. Je voyais ça comme un jeu, mais plus j'emmagasinais d'expérience, plus je prenais mon activité de comédienne au sérieux. J'ai tourné mon premier long-métrage, "Boxes", en 2007, sous...

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