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Le grand spectacle en guise d’antidote

10 oct. 2017, 23:43
/ Màj. le 11 oct. 2017 à 00:01
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réalisatrice de cinéma de genre, tels le film de braquage culte «Point Break» ou le fantastique film de vampires «Aux frontières de l’aube», Kathryn Bigelow poursuit une carrière très cohérente dans le milieu professionnel masculin de Hollywood. Depuis «Démineurs» sur la guerre en Irak et «Zero Dark Thirty» sur la traque de Ben Laden, la cinéaste américaine a opéré un virage intéressant du côté de la reconstitution de faits historiques en s’employant à faire entrer une dimension critique dans le moule du film à grand spectacle. Avec «Detroit», elle plonge le spectateur au cœur des émeutes raciales aux Etats-Unis en s’inspirant d’un fait réel sordide.

Théâtre d’émeutes

Après une courte introduction illustrée de dessins, Kathryn Bigelow nous ramène à l’été 1967, à Detroit, où un raid de la police dans un bar clandestin fréquenté par la population noire va mettre le feu aux poudres. Durant quelques jours, les quartiers...

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