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Le grand roman de Polanski continue

27 nov. 2013, 00:01
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Mû par l'ironie fine qui sied aux plus désespérés d'entre nous, de celle qui permet de survivre à tout, l'apatride Roman Polanski persiste à tourner des films narquois au pouvoir déstabilisateur sans égal.

Injustement ignoré à Cannes, "La Vénus à la fourrure" constitue pourtant dans ce registre une pure jubilation cinéphilique, qui va bien au-delà de "Carnages" (2011) dont la théâtralité féroce finissait par lasser un brin son spectateur.

Metteur en scène de théâtre narcissique mais de peu de talent, Thomas (Mathieu Amalric) auditionne des comédiennes pour jouer le rôle de Wanda dans une adaptation du fameux récit érotique de Leopold von Sacher-Masoch, publié en 1870 et manifeste spontané de ce que l'on n'appelait pas encore le sadomasochisme. Une certaine Vanda (Emmanuelle Seigner) se présente dans le théâtre où officie Thomas. Mâchant le chewing-gum, elle paraît au premier abord plutôt très vulgaire. Mais elle ne tarde pas à s'emparer du...

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