Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La vie est une longue route tranquille

Deux hommes, deux morts, deux deuils, deux errances. Fielleuse, drôle et folle chez Jean-Paul Dubois, incroyablement tranquille chez Christian Oster.

03 janv. 2012, 00:01
data_art_587227

Accompagnant sa fille avec laquelle il s'apprête à déjeuner, Paul Sneijder entre dans un ascenseur qui chute de vingt-huit étages. Il survit miraculeusement, mais pas sa fille Marie, et le pauvre homme ne se console pas de sa mort. L'accident agit comme un révélateur. Paul commence à vouer une haine mortelle à sa femme Anna et à leurs fils jumeaux parce qu'elle avait toujours refusé que ses enfants rencontrent Marie, née d'un premier mariage de Paul, et qu'eux n'avaient jamais cherché à contrer cette interdiction, malgré une lettre d'amour de leur soeur. Et là commence aussi toute l'ambiguïté du roman de Jean-Paul Dubois, l'auteur d'"Une vie française".

L'imperfection de l'amour

Le lecteur hésite constamment entre sympathie et antipathie pour le personnage de Paul Sneijder, jusqu'à la fin, où l'irrésolution gagne encore en subtilité. La haine de Paul envers sa femme, personne ambitieuse et froide, se comprend aisément, elle est même...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias