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La prétention de rester libre

"La graine et le mulet", son troisième film, confirme qu'Abdellatif Kechiche est bien un auteur avec lequel il faut compter dans le cinéma français.

12 déc. 2007, 05:01

«La faute à Voltaire», «L'esquive», «La graine et le mulet», trois films qui dessinent un parcours sans faute. Celui d'Abdellatif Kechiche, 47 ans. Ce cinéaste a le goût des visages et de l'humain. Il a aussi l'art de sortir certains milieux des clichés: hier les sans-papiers et les jeunes de banlieue, aujourd'hui les «Français-Arabes». Sans asséner de discours, juste par la qualité et la sensibilité de son regard.

Son nouveau long métrage, «La graine et le mulet», arrive sur les écrans, précédé d'une réputation flatteuse - et méritée! - bâtie à la Mostra de Venise. Rencontre avec un homme «en état de pression cinématographique permanent».

Les quatre César de «L'esquive» ont-ils facilité le financement de celui-ci?
Le financement, c'est toujours quelque chose d'un peu subjectif, surtout quand on veut faire un cinéma avec la prétention de rester libre et de ne pas être dans certaines règles. C'est plus difficile mais...
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