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«La fiction me permet de résister»

A partir de thèmes sérieux, Noémie Lvovsky concocte une comédie paradoxale et pétillante, «Faut que ça danse!».

01 avr. 2008, 05:01

Réalisatrice, scénariste, actrice. Noémie Lvovsky a trois casquettes. Trois au moins, parce que auparavant elle a aussi été scripte (un peu) et s'est occupée de casting (guère plus). Dans son nouveau film, «Faut que ça danse!», comédie à découvrir demain sur les écrans romands (voir ci-contre), elle ne porte que les deux premières. «Travailler plusieurs métiers du cinéma, ça m'a toujours plu», explique cette quadragénaire un peu lunaire au talent attachant.

Votre film parle notamment de vieillesse, de maladie et de mort. Avec de tels thèmes, on s'attendrait à un drame, mais vous faites une comédie...

Avec Florence Seyvos (n.d.l.r.: coscénariste), on est parties de choses très graves et après on a suivi un mouvement qui est celui du personnage principal, c'est-à-dire qu'on a cherché la pirouette qui nous permettait de ne pas rester dans le drame. Pour ne pas se laisser pousser dehors par la société, cet homme de...

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