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L'éternel arpenteur de chemins

En trois ans, Rousseau n'a cessé de sillonner le pays. A pied.

26 juil. 2012, 00:01
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S'il y a au moins une qualité que personne ne conteste chez Jean-Jacques Rousseau, c'est celle de grand marcheur. Il l'écrit lui-même dans "Emile": "Je ne connais qu'une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval, c'est d'aller à pied." Dans le livre IV de ses "Confessions", il est encore plus explicite: "La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées: je ne puis presque penser quand je reste en place."

Lors de son séjour en pays de Neuchâtel, entre 1762 et 1765, il a maintes fois l'occasion de mettre en pratique ce bon principe. Il multiplie les déplacements, aussi bien sur les hauteurs du Val-de-Travers, où il s'adonne avec passion à l'étude de la botanique - quelques-uns de ses herbiers sont encore conservés au musée à Môtiers - qu'en d'autres lieux de la Principauté, où l'accueillent ceux qui l'aident et le soutiennent pendant son séjour. Ainsi...

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