1998. La scène musicale valaisanne découvre avec Hirsute, une musique éthérée, imprégnée de son électro. 2008, dix ans après et au fil d'une évolution, le groupe s'est détaché petit à petit de tout l'habillage électronique pour toucher à l'essentiel. Une mise à nu salvatrice? Peut-être. «Nous nous sommes rendu compte que trop d'électro pouvait nuire à la voix, l'empêchait d'émerger.» Finies donc les machines, aujourd'hui Hiruste se conjugue en trois éléments, Alain Wirthner aux guitares, Hirsute (Valérie Fellay) pour la voix, et Patrick Fellay (le frère, à la batterie, mélodica, xylophone). «Sur scène, les machines sont difficilement gérables», note la chanteuse. «Pour vouloir les éliminer nous avons dû retravailler tous les morceaux et naturellement en créer de nouveaux.» Où l'harmonie naît de la plus stricte intimité entre la voix et la guitare, où la mélodie reprend sa place reine. Dur exercice que l'électronique précédemment n'imposait pas.
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L'éclosion d'une femme-fleur
Dans le cadre des Scènes valaisannes, Hirsute se produit en acoustique au Petithéâtre. En attendant son troisième album.
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