Déclaré ennemi public numéro un dans les années 70, Jacques Mesrine, gangster charismatique mais dangereux, est encore un mythe près de trente ans après sa mort. Deux films vont sortir coup sur coup, consacré à ce personnage complexe. «L'instinct de mort» et «L'ennemi public n° 1» retracent la vie de cet homme devenu délinquant, de son retour de la guerre d'Algérie, jusqu'à sa dernière heure, le 2 novembre 1979, lorsqu'il fut littéralement abattu par la police en plein coeur de Paris.
Devant la caméra de Jean-François Richet, c'est Vincent Cassel qui incarne le gangster mégalo, roi de l'évasion, qui, dixit l'acteur «a laissé une image sympathique, malgré tout ce qu'il a fait». S'il effectue une performance impressionnante dans le rôle du célèbre et médiatique bandit, l'acteur dit ne pas être en admiration devant le personnage, à l'heure où certains s'offusquent qu'on ait consacré deux films à Jacques Mesrine. «On a...