Un homme-canon crève la tente d'un cirque et s'envole, des bagnoles tombent dans des trappes dissimulées sur la route, un parachutiste atterrit dans un arbre, des malfrats moustachus et édentés rivalisent de bêtise, un cortège de mariage croise un convoi mortuaire, des mitraillettes tirent dans tous les sens, des dindons gloussent, on se prend des portes et des pots de fleurs dans la figure, on tombe d'échelles, tout cela tandis que des fanfares pétaradent tout cuivres dehors... Pas de doute, nous sommes dans l'univers barré d'Emir Kusturica.
Mais à voir son nouvel ouvrage, «Promets-moi», on se demande ce qui est arrivé au génial réalisateur du «Temps des Gitans». «Ça sent la grosse provocation», lance un personnage en toute fin du film. On ne saurait mieux dire. Et en vérité, ça ne sent pas très bon.
Récits en parallèle
L'histoire part d'un bled perdu de Serbie. Sentant sa fin proche, un...