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Jim Jarmusch réenchante nos vies

20 déc. 2016, 23:27
/ Màj. le 21 déc. 2016 à 00:01
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De «Stranger than Paradise» à «Broken Flowers», en passant par «Dead Man», Jim Jarmusch a développé une œuvre à nulle autre pareille, qui mixe sensibilité américaine et culture cinéphile européenne. Tournant peu (douze longs métrages en quelque trente-six ans de carrière), l’auteur de «Down by Law» nous gratifie aujourd’hui avec «Paterson» d’un véritable bain de jouvence cinématographique, qui constitue l’antidote rêvé aux prétendus films de Noël, dont l’hystérie tapageuse aurait de quoi faire fuir tous les anges de nos campagnes!

Jarmusch a titré son nouveau film à la fois en référence à son personnage, à une ville du New Jersey, et à un poème sublime de William Carlos Williams qui s’en fait le chantre: à Paterson, un chauffeur de bus prénommé Paterson (Adam Driver) mène une vie tranquille avec Laura (Golshifteh Farahani) et leur bouledogue Marvin. Inspiré par son amour pour son amie, sa ville et ses habitants, il noircit...

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