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«Je me suis lâché, même si j’avais peur»

Le roman du Fribourgeois conjure les démons d’une génération Y naïve et blessée.

25 sept. 2017, 21:09
/ Màj. le 26 sept. 2017 à 00:01
Jon Monnard, écrivain. Crédit Philippe Girard.

«Et à la fois je savais que je n’étais pas magnifique.» Le titre interpelle, trouble, mais étincelle. Dans son premier roman, Jon Monnard dépeint cette somptuosité fugitive. Dans ses contours les plus attirants, mais aussi dans ses ombres les plus décevantes. Le Fribourgeois de 28 ans raconte l’histoire de ce jeune homme qui fuit une école d’art où il se sent inadapté et se retrouve dans le monde de la mode. Celui où les paillettes semblent former les parfaites petites graines d’un rêve de gloire. Sauf que celles-ci finissent par perdre de leur brillance et mènent à la chute. Faux-semblants, idéalisme, éphémère: l’écrivain approche des thèmes furieusement contemporains. Rencontre en toute sensibilité.

Le long titre de votre ouvrage est peu commun. D’où vous est-il venu?

Il est tiré d’une chanson de Bon Iver intitulée «Holocene». J’ai trouvé que ces mots résumaient bien le livre. C’est l’histoire d’un personnage qui croit...

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